L'Union européenne s'engage à fournir à Haïti un appui budgétaire de l'ordre de 1 milliard 600 millions de gourdes, conformément à la Déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide qui engageait les pays bénéficiaires à organiser leur développement avec un soutien extérieur et au Forum d'Accra qui appelait les pays donateurs à améliorer l'efficacité de l'aide au développement.
Le premier ministre Michèle Duvivier Pierre-Louis et le chef de la délégation de la Commission européenne, Francesco Gosetti-di-Sturmeck, ont paraphé, ce lundi 7 septembre 2009, une subvention de financement sous forme d'un appui budgétaire direct et non ciblé de l'ordre de 27 millions d'euros. Ce montant qui sera décaissé en trois tranches respectivement de 7, 9 et 9 millions (le premier décaissement sera fait avant le mois de septembre), va contribuer à atténuer le gap de financement du budget des trois prochains exercices fiscaux.
Une partie de la différence est destinée à l'assistance technique au ministère de l'Economie et des Finances en vue de mettre en oeuvre un programme de réforme macroéconomique pour les mesures de renforcement des instruments de contrôle des dépenses budgétaires. L'autre partie est consacrée à la mise en place d'un programme statistique minimum des indicateurs de suivi du Document de stratégie nationale pour la croissance et la réduction de la pauvreté (DSNCRP).
Mme Pierre-Louis se dit consciente de l'apport de l'international dans le financement du budget et s'engage à être plus rationnelle. « Nous sommes conscients de ce que signifie l'appui budgétaire et des dispositions que nous devons prendre au plus haut niveau de l'Etat pour en user de manière sérieuse dans ce partenariat », a déclaré le Premier ministre ajoutant que cette collaboration que nous avons avec la communauté européenne et ses partenaires nous démontrent qu'il est possible au gouvernement de répondre aux besoins essentiels de la population.
Cet appui budgétaire est d'une importance particulière, selon une note de la Délégation de la commission européenne qui indique que cet appui budgétaire devrait permettre le renforcement des capacités budgétaires de l'Etat pour mettre en oeuvre sa stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté. Il permettrait également de continuer à veiller à l'amélioration de la gestion des finances publiques, à l'allocation des ressources suffisantes aux secteurs prioritaires et à l'obtention de résultats concrets liés au développement humain.
Au cours de la signature de cette subvention de 27 millions d'euros qui a mobilisé la Primature et plus ministère de l'Economie et des Finances, le chef de la Délégation de la commission européenne, Francesco Gosetti-di-Sturmeck, a montré l'importance de la coopération des pays avec l'Union européenne. « Il y a un vrai partenariat, un vrai marcher ensemble vers le développement. Car, vous le savez, du côté des Etas membres et de la communauté européenne, notre objectif est d'aider le pays à réduire la pauvreté et aussi d'avoir un monde en paix partageant une meilleure distribution parmi ses citoyens », a relaté l'ambassadeur.
81 millions d'euros ont été décaissés par l'Union européenne au cours de 2008 dont cinq millions en appui budgétaire. Le 10e Fonds Européen de Développement (FED), couvrant la période 2008-2013, promet une enveloppe de 304,6 millions d'euros pour la réalisation de programmes et projets principalement dans les secteurs des infrastructures et de la gouvernance. Rappelons que, l'année dernière, pour la période 2008-2012, 230 millions d'euros étaient prévus pour les mêmes objectifs.
Source: Lenouvelliste
Le premier ministre Michèle Duvivier Pierre-Louis et le chef de la délégation de la Commission européenne, Francesco Gosetti-di-Sturmeck, ont paraphé, ce lundi 7 septembre 2009, une subvention de financement sous forme d'un appui budgétaire direct et non ciblé de l'ordre de 27 millions d'euros. Ce montant qui sera décaissé en trois tranches respectivement de 7, 9 et 9 millions (le premier décaissement sera fait avant le mois de septembre), va contribuer à atténuer le gap de financement du budget des trois prochains exercices fiscaux.
Une partie de la différence est destinée à l'assistance technique au ministère de l'Economie et des Finances en vue de mettre en oeuvre un programme de réforme macroéconomique pour les mesures de renforcement des instruments de contrôle des dépenses budgétaires. L'autre partie est consacrée à la mise en place d'un programme statistique minimum des indicateurs de suivi du Document de stratégie nationale pour la croissance et la réduction de la pauvreté (DSNCRP).
Mme Pierre-Louis se dit consciente de l'apport de l'international dans le financement du budget et s'engage à être plus rationnelle. « Nous sommes conscients de ce que signifie l'appui budgétaire et des dispositions que nous devons prendre au plus haut niveau de l'Etat pour en user de manière sérieuse dans ce partenariat », a déclaré le Premier ministre ajoutant que cette collaboration que nous avons avec la communauté européenne et ses partenaires nous démontrent qu'il est possible au gouvernement de répondre aux besoins essentiels de la population.
Cet appui budgétaire est d'une importance particulière, selon une note de la Délégation de la commission européenne qui indique que cet appui budgétaire devrait permettre le renforcement des capacités budgétaires de l'Etat pour mettre en oeuvre sa stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté. Il permettrait également de continuer à veiller à l'amélioration de la gestion des finances publiques, à l'allocation des ressources suffisantes aux secteurs prioritaires et à l'obtention de résultats concrets liés au développement humain.
Au cours de la signature de cette subvention de 27 millions d'euros qui a mobilisé la Primature et plus ministère de l'Economie et des Finances, le chef de la Délégation de la commission européenne, Francesco Gosetti-di-Sturmeck, a montré l'importance de la coopération des pays avec l'Union européenne. « Il y a un vrai partenariat, un vrai marcher ensemble vers le développement. Car, vous le savez, du côté des Etas membres et de la communauté européenne, notre objectif est d'aider le pays à réduire la pauvreté et aussi d'avoir un monde en paix partageant une meilleure distribution parmi ses citoyens », a relaté l'ambassadeur.
81 millions d'euros ont été décaissés par l'Union européenne au cours de 2008 dont cinq millions en appui budgétaire. Le 10e Fonds Européen de Développement (FED), couvrant la période 2008-2013, promet une enveloppe de 304,6 millions d'euros pour la réalisation de programmes et projets principalement dans les secteurs des infrastructures et de la gouvernance. Rappelons que, l'année dernière, pour la période 2008-2012, 230 millions d'euros étaient prévus pour les mêmes objectifs.
Source: Lenouvelliste
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