En visite en Haïti, le week-end écoulé, les chanceliers français et brésilien, Bernard Kouchner et Celson Amorim, ont souhaité le maintien de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) jusqu’à la prochaine élection présidentielle. Bernard Kouchner et Celso Amorim ont jugé indispensable le renouvellement du mandat, qui arrive à terme, de la Minustah, pour une année supplémentaire.
« La Mission des nations-unies reste nécessaire. Elle est une assurance, une garantie contre un retour en arrière, un appréciable élément de sécurité», a déclaré le ministre des Affaires étrangères de la France, Bernard Kouchner, qui a admis cependant que la Minustah doit un jour laisser le pays.
Prudent, le chancelier brésilien, dont le pays assure le commandement militaire de la Minustah, s’est gardé d’avancer une date de fin de mission pour les forces onusiennes. Celson Amorim a estimé que la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti doit rester au pays au moins jusqu’à la passation de pouvoir à un nouveau président élu. « Évidemment, cela dépendra de la volonté des Haïtiens », a ajouté le chef de la diplomatie brésilienne.
Une banque de lait au Plateau central
Aux Centres Gheskio à Tabarre, les ministres des Affaires étrangères français et brésilien, Bernard Kouchner et Celso Amorim, ont avec le ministre haïtien de la Santé publique, Alex Larsen, signé un accord de partenariat tripartite. Lequel accord porte sur l’installation, dans le Plateau central, d’une banque de lait maternel. Il est prévu d’en installer une aussi à Port-au-Prince, dépendamment du succès de l’initiative.
Déjà expérimenté au Brésil, le projet consiste à recueillir du lait maternel pour allaiter plus de 30 000 enfants nés de mères séropositives. Haïti fournira les locaux et le personnel, le Brésil l’expertise technique et la France apportera le financement.
Bernard Kouchner pour le jugement d’Amaral en France
Le chancelier français a souhaite l’extradition du présumé chef de gang Amaral Duclona vers la France. Arrêté en République dominicaine, Amaral Duclona serait impliqué dans l’assassinat du consul honoraire de France, Paul Henri Mourral, et d’un homme d’affaires d’origine française, Claude Bernard Lauture. « Il doit être jugé pour les meurtres qu’il a commis et dont certains Français ont été malheureusement les victimes», a réclamé Bernard Kouchner.
Concernant l’extradition d’Amaral Duclona de la République dominicaine vers la France ou vers Haïti, le ministre des Affaires étrangères français a apporté cette précision : «Nous savons qu’’il n’y a pas d’extradition possible en Haïti et la République dominicaine alors qu’il y en a entre la France et la République dominicaine ». Bernard Kouchner a tenu à surenchérir : « Il y a une justice internationale, il y a une justice tout court ».
Au cours de leur visite en Haïti, les ministres des Affaires étrangères de la France et du Brésil ont eu des entretiens avec le président René Préval, la Première ministre Michèle Duvivier Pierre-Louis, le chef civil de la Minustah, Hedi Annabi. Celson Amorim a rencontré le commandant brésilien de la force onusienne, le général Floriano Peixoto. De son côté, Bernard Kouchner a rencontré la communauté française en Haïti et inauguré le pont de Montrouis, détruit par les intempéries de 2008, dont la reconstruction est financée par la France à hauteur de 1 288 millions d’euros.
Par ailleurs, avant sa visite en Haïti, le ministre des Affaires étrangères du Brésil et le secrétaire américain au Commerce se sont mis d’accord sur l’installation en Haïti, dans le cadre de la loi HOPE, d’installations industrielles textiles brésiliennes. Ainsi, une délégation d’investisseurs brésiliens est attendue au pays du 27 septembre au 3 octobre.
« La Mission des nations-unies reste nécessaire. Elle est une assurance, une garantie contre un retour en arrière, un appréciable élément de sécurité», a déclaré le ministre des Affaires étrangères de la France, Bernard Kouchner, qui a admis cependant que la Minustah doit un jour laisser le pays.
Prudent, le chancelier brésilien, dont le pays assure le commandement militaire de la Minustah, s’est gardé d’avancer une date de fin de mission pour les forces onusiennes. Celson Amorim a estimé que la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti doit rester au pays au moins jusqu’à la passation de pouvoir à un nouveau président élu. « Évidemment, cela dépendra de la volonté des Haïtiens », a ajouté le chef de la diplomatie brésilienne.
Une banque de lait au Plateau central
Aux Centres Gheskio à Tabarre, les ministres des Affaires étrangères français et brésilien, Bernard Kouchner et Celso Amorim, ont avec le ministre haïtien de la Santé publique, Alex Larsen, signé un accord de partenariat tripartite. Lequel accord porte sur l’installation, dans le Plateau central, d’une banque de lait maternel. Il est prévu d’en installer une aussi à Port-au-Prince, dépendamment du succès de l’initiative.
Déjà expérimenté au Brésil, le projet consiste à recueillir du lait maternel pour allaiter plus de 30 000 enfants nés de mères séropositives. Haïti fournira les locaux et le personnel, le Brésil l’expertise technique et la France apportera le financement.
Bernard Kouchner pour le jugement d’Amaral en France
Le chancelier français a souhaite l’extradition du présumé chef de gang Amaral Duclona vers la France. Arrêté en République dominicaine, Amaral Duclona serait impliqué dans l’assassinat du consul honoraire de France, Paul Henri Mourral, et d’un homme d’affaires d’origine française, Claude Bernard Lauture. « Il doit être jugé pour les meurtres qu’il a commis et dont certains Français ont été malheureusement les victimes», a réclamé Bernard Kouchner.
Concernant l’extradition d’Amaral Duclona de la République dominicaine vers la France ou vers Haïti, le ministre des Affaires étrangères français a apporté cette précision : «Nous savons qu’’il n’y a pas d’extradition possible en Haïti et la République dominicaine alors qu’il y en a entre la France et la République dominicaine ». Bernard Kouchner a tenu à surenchérir : « Il y a une justice internationale, il y a une justice tout court ».
Au cours de leur visite en Haïti, les ministres des Affaires étrangères de la France et du Brésil ont eu des entretiens avec le président René Préval, la Première ministre Michèle Duvivier Pierre-Louis, le chef civil de la Minustah, Hedi Annabi. Celson Amorim a rencontré le commandant brésilien de la force onusienne, le général Floriano Peixoto. De son côté, Bernard Kouchner a rencontré la communauté française en Haïti et inauguré le pont de Montrouis, détruit par les intempéries de 2008, dont la reconstruction est financée par la France à hauteur de 1 288 millions d’euros.
Par ailleurs, avant sa visite en Haïti, le ministre des Affaires étrangères du Brésil et le secrétaire américain au Commerce se sont mis d’accord sur l’installation en Haïti, dans le cadre de la loi HOPE, d’installations industrielles textiles brésiliennes. Ainsi, une délégation d’investisseurs brésiliens est attendue au pays du 27 septembre au 3 octobre.
No Comment.