30 Mégawatts. Telle est la capacité d'une nouvelle centrale électrique dont la première pierre est posée ce mercredi dans la commune de Cité Soleil, à Drouillard. Sous les commandes de la compagnie E-Power, cette usine électrique contribuera à renforcer la capacité de l'EDH qui, aujourd'hui, a une puissance en-dessous de 100 Mégawatts pour toute la zone métropolitaine.
Lapremière pierre de la centrale électrique qui fera augmenter la capacité énergétique de l'Electricité d'Haïti a été posée, ce 22 juillet 2009 à Cité Soleil, sur le site du projet à Drouillard, par les responsables de la compagnie E-power. La construction de cette usine va mettre 30 mw supplémentaires de courant électrique à la disposition de l'EDH, qui s'engage à les acheter sur une période de 15 ans.
Prenant la parole lors de cette cérémonie, M. Gérard Daniel Rouzier, président directeur général de E-power, a salué le courage de l'Etat haïtien qui a ouvert le secteur de l'électricité à la compétition. M. Rouzier a félicité le bon sens de son équipe et de tous ceux qui sont intervenus dans la décision de placer cette usine à Cité Soleil. « Cette décision est le sens de la justice, a-t-il indiqué, ajoutant qu'avec ce projet, la commune de Cité Soleil va devenir le phare du développement économique et durable du pays.
Le montage budgétaire de ce projet qui a été bouclé le premier juillet 2009 est évalué à un coût total de 56 millions de dollars américains. Ce coùt est financé par quatre institutions financières dont deux internationales, la Banque de développement néerlandais (FMO) et la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale; et deux institutions nationales, la Banque national de crédit (BNC) et la Société générale de Banque (SOGEBANK).
Cet investissement de E-power est, selon M. Robert Patberg, représentant de la Banque de développement néerlandais en Haïti, une preuve éloquente qu'en Haïti « il y a des hommes d'affaires qui croient dans l'avenir de leur pays et qui montrent qu'ils sont capables de mettre sur pied un partenariat composé d'acteurs locaux et internationaux pour faire un montage financier solide avec des banques locales et internationales ». C'est également une preuve que le gouvernement et le secteur privé des affaires sont engagés et déterminés à résoudre le problème de l'énergie en Haïti à travers ce projet. La FMO investit 20.5 millions sur le coùt total du projet de 56 millions de dollars américains.
Quant à la Société financière internationale, dont la participation est à hauteur de 16 millions de dollars, son représentant M, Salem Rohanna, a déclaré que « ce projet envoie un signal clair aux investisseurs haïtiens et étrangers qu'Haïti est prête à recevoir d'importants investissements ». L'engagement de la SFI, selon M Rohanna, entre dans le cadre de stimululation de la croissance économique haïtienne et de l'amélioration des conditions de vie de la population en soutenant le secteur privé, moteur de la création d'emplois.
Des autorités communales et gouvernementales ont aussi marqué de leur présence cette cérémonie de pose de la première pierre de l'usine électrique. M. Benoit Gustave, maire assesseur de Cité Soleil, n'a pas caché sa joie pour l'implantation de cette usine à Drouillard. « Nous sommes fiers d'accueillir cette grande initiative du secteur privé à Cité Soleil qui avait la réputation de zone de non-droit, a-t-il déclaré, ajoutant que nous avions besoin d'un projet d'une grande envergure pour combattre dans la commune la guerre des ONG ».
Le directeur général de l'EDH, M. Serge Raphaël, a manifesté son contentement pour ce projet qui va augmenter le nombre de mégawatts de courant électrique, déjà défaillant, dans la zone métropolitaine. « 35% de l'électricité produite par l'EDH sont volées par la population, a indiqué le directeur général. Nous avons fait une demande auprès du gouvernement pour criminaliser le vol du courant électrique », a-t-il fait savoir.
Sur un terrain grand de quatre carreaux, les ingénieurs et techniciens haïtiens et coréens et des ouvriers vont être à pied d'oeuvre pour construire cette usine dans les 18 prochains mois.
E-Power est une firme dont 60 % du capital est détenu par des Haïtiens, 30% par la Korea East power company et les 10% par un entrepreneur de la République dominicaine. Elle avait remporté en décembre 2006 un appel d'offres international lancé par l'EDH pour bâtir une usine de 30 MW soit 15 % de la demande de la région métropolitaine sur 15 ans.
Source: Le Nouvelliste
Carlin MICHEL
michelcarlin@yahoo.fr
Lapremière pierre de la centrale électrique qui fera augmenter la capacité énergétique de l'Electricité d'Haïti a été posée, ce 22 juillet 2009 à Cité Soleil, sur le site du projet à Drouillard, par les responsables de la compagnie E-power. La construction de cette usine va mettre 30 mw supplémentaires de courant électrique à la disposition de l'EDH, qui s'engage à les acheter sur une période de 15 ans.
Prenant la parole lors de cette cérémonie, M. Gérard Daniel Rouzier, président directeur général de E-power, a salué le courage de l'Etat haïtien qui a ouvert le secteur de l'électricité à la compétition. M. Rouzier a félicité le bon sens de son équipe et de tous ceux qui sont intervenus dans la décision de placer cette usine à Cité Soleil. « Cette décision est le sens de la justice, a-t-il indiqué, ajoutant qu'avec ce projet, la commune de Cité Soleil va devenir le phare du développement économique et durable du pays.
Le montage budgétaire de ce projet qui a été bouclé le premier juillet 2009 est évalué à un coût total de 56 millions de dollars américains. Ce coùt est financé par quatre institutions financières dont deux internationales, la Banque de développement néerlandais (FMO) et la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale; et deux institutions nationales, la Banque national de crédit (BNC) et la Société générale de Banque (SOGEBANK).
Cet investissement de E-power est, selon M. Robert Patberg, représentant de la Banque de développement néerlandais en Haïti, une preuve éloquente qu'en Haïti « il y a des hommes d'affaires qui croient dans l'avenir de leur pays et qui montrent qu'ils sont capables de mettre sur pied un partenariat composé d'acteurs locaux et internationaux pour faire un montage financier solide avec des banques locales et internationales ». C'est également une preuve que le gouvernement et le secteur privé des affaires sont engagés et déterminés à résoudre le problème de l'énergie en Haïti à travers ce projet. La FMO investit 20.5 millions sur le coùt total du projet de 56 millions de dollars américains.
Quant à la Société financière internationale, dont la participation est à hauteur de 16 millions de dollars, son représentant M, Salem Rohanna, a déclaré que « ce projet envoie un signal clair aux investisseurs haïtiens et étrangers qu'Haïti est prête à recevoir d'importants investissements ». L'engagement de la SFI, selon M Rohanna, entre dans le cadre de stimululation de la croissance économique haïtienne et de l'amélioration des conditions de vie de la population en soutenant le secteur privé, moteur de la création d'emplois.
Des autorités communales et gouvernementales ont aussi marqué de leur présence cette cérémonie de pose de la première pierre de l'usine électrique. M. Benoit Gustave, maire assesseur de Cité Soleil, n'a pas caché sa joie pour l'implantation de cette usine à Drouillard. « Nous sommes fiers d'accueillir cette grande initiative du secteur privé à Cité Soleil qui avait la réputation de zone de non-droit, a-t-il déclaré, ajoutant que nous avions besoin d'un projet d'une grande envergure pour combattre dans la commune la guerre des ONG ».
Le directeur général de l'EDH, M. Serge Raphaël, a manifesté son contentement pour ce projet qui va augmenter le nombre de mégawatts de courant électrique, déjà défaillant, dans la zone métropolitaine. « 35% de l'électricité produite par l'EDH sont volées par la population, a indiqué le directeur général. Nous avons fait une demande auprès du gouvernement pour criminaliser le vol du courant électrique », a-t-il fait savoir.
Sur un terrain grand de quatre carreaux, les ingénieurs et techniciens haïtiens et coréens et des ouvriers vont être à pied d'oeuvre pour construire cette usine dans les 18 prochains mois.
E-Power est une firme dont 60 % du capital est détenu par des Haïtiens, 30% par la Korea East power company et les 10% par un entrepreneur de la République dominicaine. Elle avait remporté en décembre 2006 un appel d'offres international lancé par l'EDH pour bâtir une usine de 30 MW soit 15 % de la demande de la région métropolitaine sur 15 ans.
Source: Le Nouvelliste
Carlin MICHEL
michelcarlin@yahoo.fr
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