Le Pact-Haïti, de concert avec le groupe Croissance S.A, a lancé, mardi, un projet d’appui à la gouvernance locale, titré « Budget participatif » dans la commune de Marchand/Dessalines, en présence d’une assistance constituée notamment d’élus, de responsables d’organisations communautaires et de notables.
Les activités prévues dans la mise en œuvre du projet, financé par l’USAID à hauteur de 15 mille dollars environ, consisteront à aider les représentants des pouvoirs publics et de la société civile à travailler ensemble à la mise en place d’un système permettant leur participation commune dans la gestion transparente du budget alloué à la municipalité.
Dans ses mots de circonstance, le directeur du projet Pact-Haïti, Karl Jean-Louis, en a défini l’objectif : « Promouvoir la bonne gouvernance, en impliquant la société civile dans la gestion des fonds de la commune ».
« L’initiative montre qu’il y a un espace de dialogue entre les pouvoirs publics et la société civile », a-t-il renchéri, mettant l’accent sur l’importance de la participation citoyenne dans la construction de la démocratie.
Le maire principal de la commune de Dessalines, Claude Émile Pierre, a expliqué que le projet rencontre les aspirations de la population qui « rêve d’améliorer la gouvernance locale ».
Pour sa part, le président-directeur général du groupe Croissance S.A, Kesner Pharel, a fait ressortir l’importance de la gouvernance locale pour le pays. « Aucun pays ne peut prétendre à la croissance économique en négligeant les collectivités. Le développement commence d’abord à la base, donc dans les communes », a insisté Pharel. Selon lui, dans un pays, l’indice de développement humain est fonction de la bonne ou de la mauvaise gouvernance.
D’un autre côté, le PDG du groupe Croissance a estimé que c’est un projet innovateur qui va réunir ensemble les quartiers, les sections communales en vue de discuter des problèmes de la commune et de ses potentialités. « Le budget participatif sera donc le reflet des priorités dégagées dans les assises ». Pharel a estimé que la cité de l’Empereur est riche en terme de potentialités économiques. Il a cité en exemple le tourisme comme secteur d’activité porteur à Dessalines qui abonde en monuments historiques : le fort Désiré, la maison de l’Empereur Jacques 1er, le fort du dernier Jour, etc.
Wilson Jabouin, consultant du groupe Croissance, a fait, quant à lui, toute une plaidoirie pour le budget participatif. Selon Jabouin , qui est également professeur à l’Université d’État d’Haïti (UEH), cette nouveauté dans l’élaboration du budget de la commune aura pour incidences : « la croissance économique de Dessalines, l’amélioration des conditions de vie des citoyens, le renforcement des capacités des autorités locales dans la bonne gouvernance, un plus grand accès aux services de base, la cohésion dans les actions des ONG, la fin du cycle de la corruption ».
À noter qu’à un moment de la durée, la tension a monté d’un cran dans l’assistance qui contestait les modes d’intervention des agences d’aide internationale dans la réalisation de projets. « Les ONG n’ont jamais consulté le Conseil communal avant l’implantation d’un projet. Elles procèdent de leur seul gré », a-t-on entendu dans l’assistance qui, cependant, dans l’ensemble, s’est réjouie du lancement du « Budget participatif ».
Dans ce projet, le Pact-Haïti est responsable du financement, alors que le groupe Croissance, organisme exécutant, apportera son aide technique dans la formation, l’encadrement technique et le plaidoyer au bénéfice de la population locale.
Le Pact-Haïti intervient dans plusieurs domaines à travers son programme de plaidoyer de la société civile pour Haïti. La réforme de l’État civil, la lutte contre la violence faite aux femmes, la sensibilisation et l’observation électorales, la lutte contre la corruption…, participent du champ d’actions de l’organisme.
Source: Le Matin
Les activités prévues dans la mise en œuvre du projet, financé par l’USAID à hauteur de 15 mille dollars environ, consisteront à aider les représentants des pouvoirs publics et de la société civile à travailler ensemble à la mise en place d’un système permettant leur participation commune dans la gestion transparente du budget alloué à la municipalité.
Dans ses mots de circonstance, le directeur du projet Pact-Haïti, Karl Jean-Louis, en a défini l’objectif : « Promouvoir la bonne gouvernance, en impliquant la société civile dans la gestion des fonds de la commune ».
« L’initiative montre qu’il y a un espace de dialogue entre les pouvoirs publics et la société civile », a-t-il renchéri, mettant l’accent sur l’importance de la participation citoyenne dans la construction de la démocratie.
Le maire principal de la commune de Dessalines, Claude Émile Pierre, a expliqué que le projet rencontre les aspirations de la population qui « rêve d’améliorer la gouvernance locale ».
Pour sa part, le président-directeur général du groupe Croissance S.A, Kesner Pharel, a fait ressortir l’importance de la gouvernance locale pour le pays. « Aucun pays ne peut prétendre à la croissance économique en négligeant les collectivités. Le développement commence d’abord à la base, donc dans les communes », a insisté Pharel. Selon lui, dans un pays, l’indice de développement humain est fonction de la bonne ou de la mauvaise gouvernance.
D’un autre côté, le PDG du groupe Croissance a estimé que c’est un projet innovateur qui va réunir ensemble les quartiers, les sections communales en vue de discuter des problèmes de la commune et de ses potentialités. « Le budget participatif sera donc le reflet des priorités dégagées dans les assises ». Pharel a estimé que la cité de l’Empereur est riche en terme de potentialités économiques. Il a cité en exemple le tourisme comme secteur d’activité porteur à Dessalines qui abonde en monuments historiques : le fort Désiré, la maison de l’Empereur Jacques 1er, le fort du dernier Jour, etc.
Wilson Jabouin, consultant du groupe Croissance, a fait, quant à lui, toute une plaidoirie pour le budget participatif. Selon Jabouin , qui est également professeur à l’Université d’État d’Haïti (UEH), cette nouveauté dans l’élaboration du budget de la commune aura pour incidences : « la croissance économique de Dessalines, l’amélioration des conditions de vie des citoyens, le renforcement des capacités des autorités locales dans la bonne gouvernance, un plus grand accès aux services de base, la cohésion dans les actions des ONG, la fin du cycle de la corruption ».
À noter qu’à un moment de la durée, la tension a monté d’un cran dans l’assistance qui contestait les modes d’intervention des agences d’aide internationale dans la réalisation de projets. « Les ONG n’ont jamais consulté le Conseil communal avant l’implantation d’un projet. Elles procèdent de leur seul gré », a-t-on entendu dans l’assistance qui, cependant, dans l’ensemble, s’est réjouie du lancement du « Budget participatif ».
Dans ce projet, le Pact-Haïti est responsable du financement, alors que le groupe Croissance, organisme exécutant, apportera son aide technique dans la formation, l’encadrement technique et le plaidoyer au bénéfice de la population locale.
Le Pact-Haïti intervient dans plusieurs domaines à travers son programme de plaidoyer de la société civile pour Haïti. La réforme de l’État civil, la lutte contre la violence faite aux femmes, la sensibilisation et l’observation électorales, la lutte contre la corruption…, participent du champ d’actions de l’organisme.
Source: Le Matin
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