Des étudiants de l'Université d'Etat d'Haïti décident de fermer ce lundi 31 août les portes de plusieurs entités de l'UEH. Cette décision survient après l'intervention des agents de la police nationale, dans la nuit du vendredi 28 à samedi 29 août, à la Faculté de médecine et de pharmacie sur ordre du Conseil exécutif de l'UEH, en vue de « libérer les lieux occupés illégalement et arbitrairement par un groupe d'étudiants ».
La Faculté de médecine et de pharmacie (FMP) est encore sous le contrôle des agents du Corps d'intervention pour le maintien de l'ordre (CIMO) ce lundi 31 août. Ces derniers ont fait une descente à ladite faculté dans la nuit du vendredi 28 à samedi 29 août 2009, à la demande du rectorat. L'objectif de cette opération, au cours de laquelle aucune arrestation n'a été opérée, était de pourchasser un groupe d'étudiants en grève occupant l'enceinte de la faculté depuis quatre mois. Pour l'instant, personne n'est autorisée à pénétrer dans l'enceinte de la FMP qui se trouve sous le contrôle de la police.
Les étudiants grévistes qui exigent le renvoi du décanat de ladite faculté dénoncent cette opération qui, selon eux, avait pour but de les assassiner. Indignés, ces grévistes ont, avec la solidarité des étudiants d'autres facultés de l'UEH, fermé ce lundi les cours de préfac dispensés dans les différentes entités de l'UEH. Ils menacent de bloquer les concours d'admission qui vont se dérouler dans les différentes facultés de l'Université d'Etat d'Haïti.
« Etant donné que le rectorat décide, sans aucun motif valable et avec une intention criminelle, de fermer la Faculté de médecine, donc il n'est pas possible que des cours de préfac soient dispensés dans les différentes facultés de l'UEH, car il ne peut pas y avoir de séances préparatoires pour une nouvelle promotion pendant que la faculté est en crise », ont laissé entendre les étudiants ce lundi. Ils disent vouloir donner une réponse proportionnelle à la décision du conseil exécutif de l'UEH, très critiquée tant par certains professeurs de l'UEH que par des personnalités politiques ou de la société civile.
« L'espace universitaire est autonome et inviolable, la police n'a pas le droit de le violer sous aucun prétexte », ont argué les sénateurs Kély C. Bastien et Anacacis Jean Hector, qualifiant d'arbitraire l'intervention des forces de l'ordre à la FMP.
Le recteur de l'UEH, Jean Vernet Henry, croit quant à lui qu'il est impératif, conformément à la Constitution et aux lois de la République, de garantir la continuité de ce service public de l'Etat. « La persistance de cette occupation arbitraire et illégale, suivie de nombre d'exactions graves et intolérables, interrompt le fonctionnement régulier de ce service public d'enseignement supérieur avec une incidence d'une exceptionnelle gravité sur le fonctionnement du système national de santé », est l'un des motifs avancés dans une note du rectorat pour faire « libérer la FMP ».
« Il y a lieu d'ordonner la libération des lieux illégalement occupés et c'est notre devoir de sauver l'année académique », indique le recteur, soulignant que la FMP est une institution publique qui n'appartient pas au rectorat, ni au décanat ou aux professeurs ou à un groupe d'étudiants.
La Faculté de médecine et de pharmacie (FMP) est encore sous le contrôle des agents du Corps d'intervention pour le maintien de l'ordre (CIMO) ce lundi 31 août. Ces derniers ont fait une descente à ladite faculté dans la nuit du vendredi 28 à samedi 29 août 2009, à la demande du rectorat. L'objectif de cette opération, au cours de laquelle aucune arrestation n'a été opérée, était de pourchasser un groupe d'étudiants en grève occupant l'enceinte de la faculté depuis quatre mois. Pour l'instant, personne n'est autorisée à pénétrer dans l'enceinte de la FMP qui se trouve sous le contrôle de la police.
Les étudiants grévistes qui exigent le renvoi du décanat de ladite faculté dénoncent cette opération qui, selon eux, avait pour but de les assassiner. Indignés, ces grévistes ont, avec la solidarité des étudiants d'autres facultés de l'UEH, fermé ce lundi les cours de préfac dispensés dans les différentes entités de l'UEH. Ils menacent de bloquer les concours d'admission qui vont se dérouler dans les différentes facultés de l'Université d'Etat d'Haïti.
« Etant donné que le rectorat décide, sans aucun motif valable et avec une intention criminelle, de fermer la Faculté de médecine, donc il n'est pas possible que des cours de préfac soient dispensés dans les différentes facultés de l'UEH, car il ne peut pas y avoir de séances préparatoires pour une nouvelle promotion pendant que la faculté est en crise », ont laissé entendre les étudiants ce lundi. Ils disent vouloir donner une réponse proportionnelle à la décision du conseil exécutif de l'UEH, très critiquée tant par certains professeurs de l'UEH que par des personnalités politiques ou de la société civile.
« L'espace universitaire est autonome et inviolable, la police n'a pas le droit de le violer sous aucun prétexte », ont argué les sénateurs Kély C. Bastien et Anacacis Jean Hector, qualifiant d'arbitraire l'intervention des forces de l'ordre à la FMP.
Le recteur de l'UEH, Jean Vernet Henry, croit quant à lui qu'il est impératif, conformément à la Constitution et aux lois de la République, de garantir la continuité de ce service public de l'Etat. « La persistance de cette occupation arbitraire et illégale, suivie de nombre d'exactions graves et intolérables, interrompt le fonctionnement régulier de ce service public d'enseignement supérieur avec une incidence d'une exceptionnelle gravité sur le fonctionnement du système national de santé », est l'un des motifs avancés dans une note du rectorat pour faire « libérer la FMP ».
« Il y a lieu d'ordonner la libération des lieux illégalement occupés et c'est notre devoir de sauver l'année académique », indique le recteur, soulignant que la FMP est une institution publique qui n'appartient pas au rectorat, ni au décanat ou aux professeurs ou à un groupe d'étudiants.
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