Haïti: Le boulevard Harry Truman méconnaissable
Jamais le boulevard Harry Truman n'a été en si mauvais état. Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la capitale depuis quelque temps est, de l'avis des usagers, responsable de cette situation où tout se mélange. L'eau sale et puante, détritus de toutes sortes, odeurs nauséabondes, les enfants qui vont à l'école, les passants, les étalagistes...
Plus de trois jours après les pluies qui se sont abattues sur la capitale, rien n'est fait pour faciliter la reprise des activités au boulevard Harry Truman alors que, tous les jours, des enfants doivent emprunter cette voie pour aller à l'école. La rue - dans cette zone en plein coeur de la capitale, communément appelé Bicentenaire- est impraticable. Les détritus et la boue emportés par les eaux en provenance notamment du Bois-de-chêne sont partout.
Dans les parages du Théâtre national, c'est un mélange d'eau puante de mauvaise odeur. Impossible de traverser la rue à pied sec. « C'est toujours ainsi dans la zone après chaque pluie, se plaignent des résidents. Les autorités sont bien au courant de la situation, pourtant, ils ne font rien pour y remédier. »
Les égouts non curés regorgent d'eau et de détritus. Les inondations très fréquentes dans cette zone font déborder les forces septiques. Résultat: la puanteur et la pollution règnent en maître. « Nous avons l'impression que les responsables des Travaux publics ont mis le Bicentenaire sur la carte de l'oubliette », renchérissent des laveurs d'auto qui établissent leur quartier général depuis un certain temps sur les trottoirs.
Quand le Bois-de-Chêne se déchaîne
Lorsque la ravine du Bois-de-Chêne qui traverse le sud de Port-au-Prince se déchaîne, elle envahit toute la zone du Bicentenaire avec des tas de fatras constitués principalement de plastique et de boue. Séparant le Théâtre national du Centre GHESKIO, ce grand canal est alimenté en eau polluée et en détritus venant des hauteurs de la capitale. Bouteilles en plastique et en verre, assiettes en carton, toiles, marmites, ordures ménagères ou d'hôpitaux, déchets agricoles, batteries usées...tout y est.
Après chaque travail de curage, quelques heures de pluies suffisent pour ensabler à nouveau le canal. Un vrai défi pour les responsables qui ne semblent, d'ailleurs, manifester aucune volonté pour le relever.
Les prévisions météorologiques sont toujours défavorables
Alors que les pluies du week-end écoulé ont fait plus de trois morts et occasionné d'importants dégâts matériels à Port-au-prince, les prévisions météorologiques indiquent que la pluie va continuer à tomber sur le pays. Selon le directeur du Centre national de météorologie, Ronald Sémelfort, la pluie va continuer à tomber dans les prochains jours. Cette situation est due à une zone de basse pression qui traverse la Caraïbe.
Les autorités appellent la population à respecter les consignes. Eviter les zones à risques où peuvent se produire des inondations, des éboulements et des glissements de terrain. Ne pas laisser les enfants dormir par terre, mettre en sécurité les documents importants, ne pas traverser sous aucun prétexte les rivières en crue, suivre les instructions de la Direction de la protection civile et du Centre national de météorologie sont, entre autres, les consignes transmises à la population.
Source: Lenouvelliste
Jamais le boulevard Harry Truman n'a été en si mauvais état. Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la capitale depuis quelque temps est, de l'avis des usagers, responsable de cette situation où tout se mélange. L'eau sale et puante, détritus de toutes sortes, odeurs nauséabondes, les enfants qui vont à l'école, les passants, les étalagistes...
Plus de trois jours après les pluies qui se sont abattues sur la capitale, rien n'est fait pour faciliter la reprise des activités au boulevard Harry Truman alors que, tous les jours, des enfants doivent emprunter cette voie pour aller à l'école. La rue - dans cette zone en plein coeur de la capitale, communément appelé Bicentenaire- est impraticable. Les détritus et la boue emportés par les eaux en provenance notamment du Bois-de-chêne sont partout.
Dans les parages du Théâtre national, c'est un mélange d'eau puante de mauvaise odeur. Impossible de traverser la rue à pied sec. « C'est toujours ainsi dans la zone après chaque pluie, se plaignent des résidents. Les autorités sont bien au courant de la situation, pourtant, ils ne font rien pour y remédier. »
Les égouts non curés regorgent d'eau et de détritus. Les inondations très fréquentes dans cette zone font déborder les forces septiques. Résultat: la puanteur et la pollution règnent en maître. « Nous avons l'impression que les responsables des Travaux publics ont mis le Bicentenaire sur la carte de l'oubliette », renchérissent des laveurs d'auto qui établissent leur quartier général depuis un certain temps sur les trottoirs.
Quand le Bois-de-Chêne se déchaîne
Lorsque la ravine du Bois-de-Chêne qui traverse le sud de Port-au-Prince se déchaîne, elle envahit toute la zone du Bicentenaire avec des tas de fatras constitués principalement de plastique et de boue. Séparant le Théâtre national du Centre GHESKIO, ce grand canal est alimenté en eau polluée et en détritus venant des hauteurs de la capitale. Bouteilles en plastique et en verre, assiettes en carton, toiles, marmites, ordures ménagères ou d'hôpitaux, déchets agricoles, batteries usées...tout y est.
Après chaque travail de curage, quelques heures de pluies suffisent pour ensabler à nouveau le canal. Un vrai défi pour les responsables qui ne semblent, d'ailleurs, manifester aucune volonté pour le relever.
Les prévisions météorologiques sont toujours défavorables
Alors que les pluies du week-end écoulé ont fait plus de trois morts et occasionné d'importants dégâts matériels à Port-au-prince, les prévisions météorologiques indiquent que la pluie va continuer à tomber sur le pays. Selon le directeur du Centre national de météorologie, Ronald Sémelfort, la pluie va continuer à tomber dans les prochains jours. Cette situation est due à une zone de basse pression qui traverse la Caraïbe.
Les autorités appellent la population à respecter les consignes. Eviter les zones à risques où peuvent se produire des inondations, des éboulements et des glissements de terrain. Ne pas laisser les enfants dormir par terre, mettre en sécurité les documents importants, ne pas traverser sous aucun prétexte les rivières en crue, suivre les instructions de la Direction de la protection civile et du Centre national de météorologie sont, entre autres, les consignes transmises à la population.
Source: Lenouvelliste
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